
Capacity development for innovation in Rwanda: Strengthening innovation partnerships in six districts: Burera, Rutsiro, Gatsibo, Nyagatare, Bugesera, and Ruhango
Le projet DESIRA a pour objectif de renforcer les partenariats autour de l’innovation en agriculture et de diffuser les bonnes pratiques et les processus d’accompagnement vers des systèmes agraires rwandais plus durables, et notamment plus résilients au changement climatique.
Dans ce cadre partenarial, l’ISTOM a pour mission l’appui à la formulation de propositions méthodologiques pour accompagner les évolutions proposées et d’autres en cours. La démarche repose sur le diagnostic des secteurs ciblés par le projet (en particulier le lait et l’agroforesterie), notamment par une analyse des systèmes de production croisée avec l’analyse filière, la compréhension de la trajectoire des différents acteurs et le repérage d’autres pratiques innovantes non ciblées parfois portées par des acteurs publics.
A travers ce travail, l’ISTOM souhaite questionner des postures plus ou moins implicites autour de l’innovation portée par les acteurs institutionnels et la capacité à adapter la démarche aux contraintes identifiées.
Ludovic ANDRES
Enseignant-Chercheur en Économie
Michel VAILLANT
Enseignant-Chercheur en Géographie
Moutaz ALHAMADA
Enseignant-Chercheur en Zootéchnie
Marc OSWALD
Enseignant-Chercheur en Agroéconomie
Octobre 2021 > fin 2025
L’agriculture au Rwanda est intéressante à étudier de par la diversité des conditions agroécologiques et socio-économiques dans lesquels les agriculteurs, les agents des filières et les institutions opèrent, mais également, et de manière plus spécifique, par la place de l’élevage dans les systèmes agraires du pays avec des contrastes marqués selon l’occupation foncière. Jugé bon élève de la banque mondiale, le contexte agricole du Rwanda est aussi très spécifique du fait de la forte implication du gouvernement dans l’orientation des spécialisations agricoles pensée tant à l’échelle du pays que des différents districts qui le constituent.
Les inflexions technicistes, apparemment souhaitées, rencontrent de nombreuses contraintes dans leur déclinaison ; leur portée effective se heurte à un contexte très particulier, comme le rationnement fréquent d’eau à certaines saisons ou à des situations plus classiques comme le grand éparpillement d’un nombre important de tout petits éleveurs. Ce contexte particulier sert de terreau à la formulation de recommandations d’optimisation zootechnique originale, mais soulève aussi des questions plus génériques, comme la suivante : quelles capacités de propositions standard de paquets techniques pour intégrer les synergies de l’élevage ou de l’agroforesterie avec les systèmes vivriers ou fourragers des très nombreux exploitants existants ?
Mémoires d’ingénieur :
Implication des étudiants :